Médecins et spécialistes

Procédure d'attribution d'un code prestataire

Pour exercer en tant que médecin au Luxembourg, je dois obtenir une autorisation délivrée par le Ministère de la Santé et de la Sécurité sociale.

Selon les lois en vigueur, qui imposent le conventionnement obligatoire, la CNS me fournit un code prestataire.

Ainsi, les conventions conclues entre la CNS et l'Association des médecins et médecins-dentistes, tout comme leurs dispositions obligatoires, s'appliquent à moi en tant que médecin exerçant au Luxembourg.

Avant de commencer à exercer, je dois donc obtenir ce code prestataire individuel auprès de la CNS.

Forfaits pour frais d'utilisation d'appareil

Des nouveaux forfaits pour l'utilisation d'appareils sont sur le point d'être introduits au niveau de la nomenclature des actes et services médicaux, venant remplacer les tarifs pour frais d'appareil signalés par la lettre X. Ces modifications concernent les spécialités médicales gynécologie-obstétrique, hépato-gastro-entérologie et oto-rhino-laryngologie. Je clique ici pour consulter la page « Forfaits pour frais d'utilisation d'appareil » et me renseigner sur les changements à venir en 2025.

Documents à faire parvenir à la CNS :

  • La « Fiche de renseignements sur l'établissement d'un médecin/médecin-dentiste au Luxembourg »
  • Une copie de « l’autorisation d’exercer » ou de la « déclaration des prestations de service » délivrées par le Ministère de la Santé et de la Sécurité sociale, le cas échéant, l'autorisation relative à la radioprotection.
  • Une copie d’une pièce d’identité
  • Un relevé d’identité bancaire (RIB)

Les documents sont à envoyer en format PDF à gefo.cns@secu.lu.
Les demandes aux formats JPEG et HTM ne peuvent pas être ouvertes et ne seront donc pas acceptées.

Association libérale

Vous pouvez exercer soit individuellement dans un cabinet privé, soit vous associer avec d’autres confrères au sein d’un cabinet médical partagé.

La pratique de la médecine en association libérale avec mise en commun des honoraires est liée à la création d’un code prestataire commun. Tous les actes exécutés par les membres de l’association peuvent être facturés sous ce code.

L’association libérale est caractérisée par une plus grande stabilité et transparence entre ses membres. Concrètement, ceci se traduit par les modalités pratiques suivantes :

  • Chaque membre de l’association doit confirmer l’adhérence ou le départ d’un membre par sa signature
  • Chaque membre de l’association reçoit un relevé annuel des montants imputés à l’association pour la période durant laquelle il en était membre

Pour demander un code prestataire commun ou pour communiquer un changement de composition d'une association existante à la CNS, le formulaire « Pratique de la médecine en association libérale », disponible sous "Focus sur les formulaires" est à utiliser.

 Actuellement, seuls les médecins exerçant la même spécialité médicale sont autorisés à former une association libérale.

Échange électronique des données

Dans certaines conventions entre la CNS et différents professionels de santé, l'organisation de la gestion, la transmission et la conservation de documents est prévue de façon exclusivement numérique et électronique. Il s'agit notamment des conventions entre la CNS et les laboratoires d'analyses médicales et de biologie cliniques, les kinésithérapeutes et les diététicens. Pour les professions de santé autres que médecins et médecins-dentistes, l'échange électroniques de données est admis de manière optionnelle.

Pour participer à l'échange électronique des données, le prestataire doit se connecter à distance à un espace sécurisé pour y déposer ses fichiers de demande et retirer les fichiers de réponse que la CNS y a déposés. Pour ce faire, un prestataire doit:

  • Se connecter au réseau sécurisé « HealthNet » pour accéder au serveur de la CNS
  • Être capable de générer des fichiers de demande conformes au cahier des charges faisant partie de la convention et d’injecter les fichiers retour de la CNS dans sa propre base de données.

Afin d’assurer un échange dans le respect de la confidentialité et de la protection des données, le prestataire doit se connecter à « HealthNet », un réseau informatique hautement sécurisé mis à disposition par l’Agence eSanté. Ensuite, le prestataire doit demander un nom d’utilisateur et un mot de passe pour accéder au serveur de la CNS qui est également connecté à HealthNet.

Les formulaires correspondants et des guides utilisateurs sont disponibles ci-dessous. Il est recommandé aux nouveaux prestataires qui souhaitent se connecter une première fois de consulter d’abord le « Guide utilisateur pour activer une nouvelle connexion électronique avec la CNS ».

NOTE IMPORTANTE : L’accès à HealthNet et au serveur de la CNS est réservé aux prestataires qui disposent d’un code prestataire valide. Si vous ne disposez pas encore d’un tel code, veuillez d’abord suivre la procédure d’attribution d’un code prestataire.

Dossiers thématiques

Le système de santé au Luxembourg repose sur le principe du libre choix du prestataire par le patient, permettant à chacun de sélectionner librement son médecin ou établissement de soins.

Au Luxembourg, le terme « médecins » englobe à la fois les praticiens de la médecine générale et les médecins spécialistes (à l'exception des médecins-dentistes). Les spécialités médicales reconnues dans le pays sont définies par un règlement grand-ducal. Parmi ces spécialités, on retrouve notamment la cardiologie, la chirurgie générale, la dermatologie, la gastro-entérologie, l’ophtalmologie, la pédiatrie et l’urologie.

Le parcours de soins est structuré en trois niveaux :

  • Soins primaires (de première ligne) : Les médecins généralistes sont le premier point de contact. Ils se chargent de la prévention, du diagnostic des maladies courantes et du traitement des affections moins complexes. En cas de besoin, ils orientent les patients vers des médecins spécialistes.
  • Soins secondaires (de deuxième ligne) : Ce niveau comprend les soins spécialisés, dispensés par les médecins spécialistes et les établissements hospitaliers. Ils interviennent pour des diagnostics approfondis, des traitements spécialisés et des soins plus complexes.
  • Soins tertiaires (de troisième ligne) : Après une hospitalisation, les soins de réhabilitation et de suivi sont assurés par des établissements d’aide et de soins, ou via des réseaux de soins à domicile. Ces structures prennent en charge les patients pour une assistance continue dans leur rétablissement.

De plus, au Luxembourg, un système de conventionnement général et obligatoire est en place. Cela signifie que tous les prestataires de soins autorisés à exercer dans le pays sont automatiquement conventionnés. Ils sont donc tenus de respecter les nomenclatures et les tarifs fixés, garantissant ainsi une uniformité des coûts des prestations médicales.

En tant que médecin exerçant au Luxembourg, il est utile de connaître les conditions de prise en charge des prestations délivrées aux patients. En fait, toute personne travaillant dans le pays est obligatoirement affiliée à la Caisse nationale de santé (CNS) ou à la caisse compétente du secteur public. Cette affiliation permet également, sous certaines conditions, de coassurer les membres de famille, leur permettant ainsi de bénéficier des soins médicaux au Luxembourg.

Chaque patient reçoit une carte de sécurité sociale, qui comporte un numéro national d’identification à 13 chiffres. Ce numéro doit être présenté lors des consultations pour faciliter la gestion des prestations et le remboursement des soins.

Pour que l'assurance maladie puisse prendre en charge les prestations, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • L’affiliation à l'assurance maladie doit être en cours.
  • Les actes et services prestés doivent être inscrits dans la nomenclature des médecins.

En tant que médecin exerçant au Luxembourg, il est important de connaître les limites et les conditions de la prise en charge des prestations par l'assurance maladie.

Autorisation requise

Certains actes ou services nécessitent une autorisation de la Caisse nationale de santé (CNS), après avis conforme du Contrôle médical de la Sécurité sociale (CMSS) pour la prise en charge. Dans la nomenclature des actes et services, ces actes sont identifiés par les mentions ACM (accord du Contrôle médical requis) ou APCM (accord préalable du Contrôle médical requis). Il est important de vérifier si c'est une condition nécessaire à la prise en charge des frais avant de fournir les prestations.

Nombre de consultations/visites

La CNS limite le nombre de consultations ou visites remboursées selon les critères suivants:

  • Par période de 24 heures : Une seule consultation ou visite du médecin généraliste ou du médecin spécialiste de la même discipline médicale, sauf en cas d’intervention du service médical d'urgence (SAMU).
  • Par période de 7 jours : Deux consultations ou visites au maximum du médecin généraliste ou spécialiste de la même discipline médicale.
  • Par semestre (6 mois) : Douze consultations ou visites maximum du médecin généraliste ou spécialiste de la même discipline médicale, sauf pour les consultations ou visites en long séjour gériatrique ou en séjour stationnaire hospitalier.

Ces restrictions ne s'appliquent pas aux renouvellements d'ordonnances, ainsi qu'aux injections et pansements en série.

Convenances personnelles

Conformément à la convention entre la CNS et l'AMMD, les médecins peuvent facturer un supplément d'honoraires pour convenance personnelle, à condition d'en informer le patient à l'avance. Le traitement ne commence que lorsque le patient accepte de couvrir le supplément d'honoraires, qui est à sa charge.

Plus d'informations sur notre page Convenances personnelles

Nous avons le plaisir de vous informer que le Paiement Immédiat Direct (PID) est maintenant disponible !

Avec le PID, vous pouvez désormais recevoir en quelques secondes un virement instantané du montant couvert par l’assurance maladie pour les actes et services fournis à vos patients.

Informations détaillées sur le PID sous ce lien

Qu’est-ce que le tiers payant social ?

A partir du 1er janvier 2013, les personnes à revenu modeste auront la possibilité de demander le tiers payant social auprès de l’office social en charge. Ce dispositif a pour but de faciliter l'accès aux soins médicaux et médico-dentaires des personnes en difficulté.

Sur présentation d’une attestation limitée dans le temps, remise au bénéficiaire par l’office social en charge, celui-là ne devra plus avancer ses dépenses de soins de santé pour ensuite en demander le remboursement mais les prestations médicales et dentaires seront prises en charge directement par la Caisse nationale de santé.

 

« La prise en charge directe est encore accordée en cas d’indigence de la personne protégée dûment documentée par une attestation établie par l’office social en charge, suivant les modalités déterminées par les dispositions statutaires et conventionnelles. »

Qui peut bénéficier du tiers payant social ?

Conformément à la loi du 18 décembre 2009 organisant l’aide sociale, toute personne ayant son domicile légal au Grand-Duché de Luxembourg peut faire une demande auprès de l’office social compétent de sa commune.

Il est de la compétence exclusive de l’office social de déterminer si le demandeur remplit les conditions requises pour bénéficier du tiers payant social.

Quel est l’office social compétent ?

30 offices sociaux dispensent l’aide sociale à travers le pays. L’office social compétent est déterminé en fonction de la commune de résidence du demandeur. Chaque office social est compétent pour les ressortissants d’une ou de plusieurs communes.  

Consulter la liste des offices sociaux compétents sur le site du Ministère de la Famille, de l'Intégration et à la Grande Région.

Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier du tiers payant social ?

L’affiliation à l’assurance maladie est une condition pour l’octroi du tiers payant social. Ainsi, à la réception de la demande, l’office social s’assure d’abord de l’affiliation du demandeur à l’assurance maladie et, le cas échéant, procède à son affiliation.

L'office social peut se renseigner sur l'affiliation d'un demandeur en contactant la CNS à travers l'adresse email: affiliation_tps.cns@secu.lu

Ensuite, il est de la compétence exclusive de l’office social de juger, au cas par cas, si l’octroi du tiers payant social est nécessaire.

Quelles prestations peuvent être prises en charge dans le cadre du tiers payant social ?

Le tiers payant social s’applique actuellement aux prestations des médecins et médecin-dentistes.

Où est-ce que les actes et services des médecins et médecins-dentistes peuvent être consultés ?

Vous pouvez consulter notre outil "Nomenclatures" disponible sur notre site

Quels documents sont remis par l’office social en cas d’octroi du tiers payant social ?

  • Attestation limitée dans le temps
  • Carnet d’étiquettes

En cas d’octroi du tiers payant social, l’office social remet au demandeur en mains propres une attestation limitée dans le temps, accompagnée d’un carnet d’étiquettes.

L’attestation et le carnet d’étiquettes sont établis au nom du bénéficiaire.

Ils contiennent le matricule du bénéficiaire ainsi que la période accordée, dite période de validité, du tiers payant social.

Des étiquettes sont établies séparément pour chaque membre de famille. En d’autres termes: des factures pour des soins dispensés en faveur d’un enfant, ne sont pas acceptées dans le cadre du TPS si elles portent une étiquette du père ou de la mère. La facture doit être munie d’une étiquette de l’enfant.

Quelle est la durée de validité du tiers payant social ?

La durée de validité du tiers payant social est déterminée par l’office social et ne peut en principe dépasser 3 mois. Exceptionnellement, le tiers payant social peut être accordé pour une durée de 6 mois.

La date de début et la date de fin du tiers payant social constituent la période de validité et sont inscrites sur l’attestation du tiers payant social ainsi que les étiquettes qui l’accompagnent.

Aucune prestation, effectuée à une date en dehors de la période de validité du tiers payant social inscrite sur l’attestation et les étiquettes, ne peut être prise en compte dans le cadre du tiers payant social.

Quand le tiers payant social prend fin et peut-il être renouvelé ?

Le bénéfice du tiers payant social prend fin de plein droit à l’échéance de la période de validité qui est inscrite sur l’étiquette et sur l’attestation.

Au-delà de cette échéance, le bénéfice du tiers payant social peut être prolongé ou renouvelé sur demande du bénéficiaire et sur avis favorable de l’office social selon les modalités prévues.

Le tiers payant social peut être révoqué avant l’échéance par l’office social. Dans ce cas, l’office social se charge, dans la mesure du possible, de récupérer l’attestation et les étiquettes encore restantes entre les mains du bénéficiaire.

Quelle est la procédure d’octroi du Tiers Payant Social ?

La personne qui désire bénéficier du tiers payant social doit s’adresser à l’office social du territoire de la commune où elle a son domicile et y soumettre une demande.

L’office social détermine si le demandeur remplit les conditions d’octroi du tiers payant social ou non.

En cas d’octroi du tiers payant social, l’office social remet à la personne concernée une attestation limitée dans le temps, accompagnée d’un carnet d’étiquettes jaunes.

L’agent de l’office social informe la personne sur les modalités pratiques relatives au tiers payant social et veille à rappeler les obligations qu’a le bénéficiaire, notamment celle de s’identifier auprès du prestataire au moyen de sa carte de sécurité sociale ou pièce d’identité ainsi que de se munir de l’attestation et des étiquettes.

La personne signe une déclaration d’engagement qui sera jointe à son dossier. Cette déclaration peut servir en cas de contestation par l’office social des montants mis en compte par la CNS.

Sur présentation au médecin ou au médecin-dentiste de l’attestation du tiers payant social et la remise d’une étiquette, dont la période de validité doit couvrir la date des prestations dispensées, le bénéficiaire a droit aux prestations des médecins et médecins-dentistes dans le cadre du tiers payant social.

Attention : une double validation par l’office social est obligatoire pour certaines prestations médico-dentaires

 

Qu’est-ce que le bénéficiaire du tiers payant social doit remettre au médecin ?

La personne bénéficiaire du tiers payant social se présente chez son médecin ou médecin dentiste avec l’attestation tiers payant social de l’office social et le carnet d’étiquettes établis tous les deux à son nom. Il veille à ce qu’il pourra s’identifier à l’aide d’une pièce d’identité et sa carte de sécurité sociale.

Quelles sont les obligations du bénéficiaire ?

Le bénéficiaire doit respecter les mêmes règles qui sont applicables à toute personne qui souhaite bénéficier des prestations de l’assurance maladie.

Exemple :  Éviter une consommation abusive en sollicitant, sans justification admise par le Contrôle médical, les services de plus de deux médecins différents de la même discipline médicale dans un intervalle de six mois consécutifs

Si le bénéficiaire souhaite obtenir la dispensation des prestations des médecins et médecins-dentistes dans le cadre du tiers payant social, il est obligé de s’identifier auprès du prestataire au moyen d’une pièce d’identité ou de sa carte de sécurité sociale et devra se munir des documents lui conférant le bénéfice du tiers payant social à savoir l’attestation limitée dans le temps ainsi que les étiquettes reçues.

Comment se déroule le paiement des frais pour les soins reçus ? Qui paie quoi ?

En cas de visite chez le médecin ou le médecin dentiste, le bénéficiaire du tiers payant social emmène son attestation ainsi que les étiquettes reçus par l’office social.

Sur présentation au médecin ou au médecin-dentiste de l’attestation du tiers payant social et la remise d’une étiquette, dont la période de validité doit couvrir la date des prestations dispensées, le bénéficiaire a droit aux prestations des médecins et médecins-dentistes dans le cadre du tiers payant social.

Le médecin enverra sa facture, munie de l’étiquette du bénéficiaire directement à la CNS-Service TPS.

Dans le cas du tiers payant la CNS est compétente pour tout assuré, même les assurés des 3 caisses de maladie du secteur public.

La CNS paie au prestataire le tarif intégral de l’acte mis en compte, conformément aux dispositions de la nomenclature des actes et services des médecins, de la nomenclature des actes et services des laboratoires d’analyses médicales et de biologie clinique pris en charge par l’assurance maladie et de la présente convention.

Le tarif intégral correspond au tarif de l’acte, y compris la participation résultant de l’application des taux de prises en charge prévus par les statuts de la CNS au tarif en question.

Elle s’adresse ensuite à l’office social compétent afin de récupérer la partie des frais qui sont entièrement à la charge du patient conformément aux statuts de la CNS.

L’office social règle la part patient à la CNS et vérifie ensuite si le bénéficiaire est éventuellement en mesure de rembourser la partie à sa charge personnelle à l’office social.

Attention : les suppléments d’honoraires pour convenance personnelle (CP1-CP7) sont exclus de la procédure du tiers payant social et à charge du bénéficiaire. Uniquement un supplément d’honoraire (CP8) pour des prestations et fournitures dentaires convenues avec l’assuré en dépassement des tarifs de prise en charge de l'assurance maladie, peut être pris en charge dans le cadre du tiers payant social.

Quand le bénéficiaire du tiers payant social doit se rendre à l’office social pour une double validation ?

En cas de visite chez le médecin ou le médecin dentiste, le bénéficiaire du tiers payant social emmène son attestation ainsi que les étiquettes reçus par l’office social.

Sur présentation au médecin ou au médecin-dentiste de l’attestation du tiers payant social et la remise d’une étiquette, dont la période de validité doit couvrir la date des prestations dispensées, le bénéficiaire a droit aux prestations des médecins et médecins-dentistes dans le cadre du tiers payant social.

Le médecin enverra sa facture, munie de l’étiquette du bénéficiaire directement à la CNS-Service TPS.

Dans le cas du tiers payant la CNS est compétente pour tout assuré, même les assurés des 3 caisses de maladie du secteur public.

La CNS paie au prestataire le tarif intégral de l’acte mis en compte, conformément aux dispositions de la nomenclature des actes et services des médecins, de la nomenclature des actes et services des laboratoires d’analyses médicales et de biologie clinique pris en charge par l’assurance maladie et de la présente convention.

Le tarif intégral correspond au tarif de l’acte, y compris la participation résultant de l’application des taux de prises en charge prévus par les statuts de la CNS au tarif en question.

Elle s’adresse ensuite à l’office social compétent afin de récupérer la partie des frais qui sont entièrement à la charge du patient conformément aux statuts de la CNS.

L’office social règle la part patient à la CNS et vérifie ensuite si le bénéficiaire est éventuellement en mesure de rembourser la partie à sa charge personnelle à l’office social.

Attention : les suppléments d’honoraires pour convenance personnelle (CP1-CP7) sont exclus de la procédure du tiers payant social et à charge du bénéficiaire. Uniquement un supplément d’honoraire (CP8) pour des prestations et fournitures dentaires convenues avec l’assuré en dépassement des tarifs de prise en charge de l'assurance maladie, peut être pris en charge dans le cadre du tiers payant social.

L’intervention de plusieurs médecins spécialisés peut complexifier la prise en charge d’un patient souffrant de pathologies graves, chroniques ou de longue durée. Dans ce contexte, le rôle du médecin référent est central. En tant que médecin généraliste ou pédiatre, vous êtes souvent l’interlocuteur principal, chargé de coordonner les soins et d'assurer un suivi médical optimal pour vos patients.

Le médecin référent utilise le dossier de soins partagé (DSP), un dossier électronique sécurisé, pour centraliser les informations médicales du patient. Grâce à cet outil, chaque professionnel de santé autorisé peut y ajouter des données pertinentes telles que les résultats d’analyses, les comptes rendus de consultation ou les prescriptions. En tant que médecin référent, votre rôle consiste à surveiller ces informations pour garantir une prise en charge cohérente et éviter les redondances dans les traitements ou examens.

Vous rédigez également le résumé patient, un document essentiel qui regroupe les informations clés sur l’état de santé du patient. Ce résumé, mis à jour lors de chaque consultation, est partagé via le DSP avec les autres professionnels de santé autorisés, leur fournissant une vue d’ensemble actualisée.



Quels sont les patients concernés par le dispositif médecin référent?

Pour pouvoir choisir un médecin référent, le patient doit remplir les deux conditions suivantes :

  • il doit être atteint d’au moins une affection de longue durée (ALD) et dont la gravité ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé ainsi qu’un besoin de coordination important en raison de l’intervention de plusieurs prestataires de soins ;
  • il doit disposer d’un dossier de soins partagé (DSP) activé auprès de l’Agence eSanté.

Les affections de longue durée (ALD) sont définies à l’annexe 1 de la convention entre la CNS et l’AMMD. Il s’agit d’une liste de 32 affections de longue durée, comme par exemple la sclérose en plaques, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, la mucoviscidose etc.

Qu’est-ce que le médecin référent ?

Le médecin référent est le médecin qui connaît le mieux le patient et que celui-ci consulte prioritairement en cas de problème de santé. Il joue un rôle central dans le suivi médical des patients ciblés par le dispositif médecin référent (cf. question 1). Il a notamment pour missions :

  • de coordonner les soins et de s’assurer que le suivi médical est optimal ;
  • d’orienter ses patients, si besoin, vers d’autres professionnels de santé (médecins spécialistes, kinésithérapeute, etc.) ;
  • de gérer le dossier médical en centralisant toutes les informations concernant les soins et l’état de santé de ses patients (résultats d’examen, diagnostics, traitements, etc.) ;
  • de suivre régulièrement le contenu du Dossier de Soins Partagé (DSP).

Ces missions ont été définies à l'article 19bis du Code de la sécurité sociale.

Qu’est-ce que le dossier de soins partagé (DSP) ?

Le dossier de soins partagé (DSP), géré et mis à disposition par l’Agence eSanté, est le dossier de santé électronique sécurisé du patient, entre et pour les professionnels de santé intervenant auprès de ce dernier. Le patient a un contrôle direct sur son DSP, qui lui est mis à disposition gratuitement. L’accès au DSP est uniquement réservé au patient, et aux professionnels de santé agréés au Luxembourg qui prennent en charge le patient et à qui ce dernier a donné le droit d’accès.

L’objectif principal du DSP est de favoriser les échanges entre les acteurs de santé, et ainsi permettre une meilleure prise en charge coordonnée du patient par une centralisation de toutes les informations essentielles se rapportant à son état de santé. Ainsi, le DSP regroupe les données de santé pertinentes nécessaires à une prise en charge optimale du patient, dont notamment les résultats d’examens radiologiques et/ou biologiques, les comptes-rendus de consultation et d’hospitalisation, les prescriptions etc.

Le DSP est un outil collaboratif entre professionnels de santé et à la disposition du patient.

Afin de garantir un haut niveau de sécurité et de protection des données, l’Agence eSanté a mis en place des mesures strictes de sécurité technique.

En accord avec la CNPD, le DSP a été déployé en phase pilote, depuis juin 2015, auprès des patients qui ont déclaré un médecin référent. Depuis fin septembre 2015 l’Agence eSanté peut également proposer un DSP aux personnes sans médecin référent, sur base d’une demande d’ouverture volontaire. Le déploiement du DSP à tous les patients est prévu après la validation de ce pilote, et l’entrée en vigueur du règlement grand-ducal portant application de l’article 60ter et 60quater du Code de la sécurité sociale, prévu pour début 2017.

Pour de plus amples informations, consultez les informations et documents repris sur le site web de l’Agence eSanté, dont le dépliant « Le Dossier de Soins Partagé (DSP) – Découvrez l’essentiel sur votre dossier de santé électronique, personnel et sécurisé ».

Plus de renseignements sur le site internet de l'Agence eSanté

Est-ce que le patient doit obligatoirement avoir un médecin référent ?

Non, il n’y a aucune obligation. Le patient peut continuer à consulter son généraliste ou spécialiste sans avoir à signer de déclaration.

Quels sont les atouts du dispositif médecin référent ?

Le médecin référent participe à l’amélioration de la qualité des soins apportés au patient et à la performance du système de soins de santé dans son ensemble.

En supervisant le parcours du patient dans le système de soins de santé, le médecin référent permet notamment :

  • d’éviter un double emploi ou des interactions de médicaments c.-à-d. d’optimiser la consommation médicamenteuse ;
  • d’éviter des consultations inutiles ;
  • de limiter les examens et/ou analyses à effectuer.

En s’engageant auprès du patient pour une relation pérenne, le médecin référent contribue à :

  • valoriser son rôle de médecin de confiance ;
  • promouvoir la santé et la sécurité du patient ;
  • guider le patient au travers du système de soins de santé en devenant son conseiller privilégié ;
  • donner au patient un accompagnement adapté dans la durée en cas de problème de santé complexe ou prolongé.

Qui peut être médecin référent ?

Le médecin auquel le patient s’adresse ne peut accepter les missions du médecin référent que :

  • s’il offre des soins primaires avec une approche globale, et ce en dehors du milieu hospitalier, et
  • s’il relève des disciplines médicales de médecine générale et pédiatrie.

Est-ce que le patient est obligé de passer par son médecin référent pour pouvoir consulter un autre médecin ou un médecin spécialiste ?

Non. Le patient peut directement consulter un médecin spécialiste ou tout autre médecin de son choix sans passer par son médecin référent.

Quelles sont les démarches pour déclarer le début d’une relation médecin référent /patient ?

  1. Remplir et signer le formulaire « Déclaration médecin référent »

    La déclaration médecin référent désigne le document rempli conjointement par le patient et le médecin référent à l’occasion d’une consultation et par lequel le patient adhère au système du médecin référent, et ce conformément au règlement grand-ducal modifié du 15 novembre 2011 déterminant les modalités de désignation, de reconduction, de changement et de remplacement en cas d’absence du médecin référent.
    Pour pouvoir être enregistrée à la CNS, cette déclaration doit être conforme au modèle-type annexé à la convention entre l’AMMD et la CNS.
    Si le patient est mineur ou sous tutelle, son représentant légal ou la personne dûment habilitée doit signer le formulaire.

  2. Informer la CNS

    Le formulaire, dûment rempli, daté et signé est à renvoyer par le médecin référent au « Service médecin référent » de la Caisse nationale de santé.
    Pour de plus amples détails voir : Notice explicative « Déclaration médecin référent ».

Quels sont les principaux documents et outils liés au dispositif médecin référent ?

La déclaration médecin référent

  • Remplie conjointement par le patient et le médecin référent.
  • Validée, enregistrée et gérée par la CNS.
  • Unique pour chaque patient.
  • Validée, elle déclenche automatiquement la relation entre le patient et le Médecin Référent dans le DSP du patient.

Le DSP

Le dossier de soins partagé (DSP), géré et mis à disposition par l’Agence eSanté, est le dossier de santé électronique sécurisé du patient, entre et pour les professionnels de santé intervenant auprès de ce dernier. Le patient a un contrôle direct sur son DSP, qui lui est mise à disposition gratuitement. L’accès au DSP est uniquement réservé au patient, et aux professionnels de santé agréés au Luxembourg qui prennent en charge le patient et à qui ce dernier a donné le droit d’accès.

L’objectif principal du DSP est de favoriser les échanges entre les acteurs de santé, et ainsi permettre une meilleure prise en charge coordonnée du patient par une centralisation de toutes les informations essentielles se rapportant à son état de santé. Ainsi, le DSP regroupe les données de santé pertinentes nécessaires à une prise en charge optimale du patient, dont notamment les résultats d’examens radiologiques et/ou biologiques, les comptes-rendus de consultation et d’hospitalisation, les prescriptions etc.

Le DSP est un outil collaboratif entre professionnels de santé et à la disposition du patient.
Afin de garantir un haut niveau de sécurité et de protection des données, l’Agence eSanté a mis en place des mesures strictes de sécurité technique.

Pour de plus amples informations, consulter les informations et documents repris sur le site web de l’Agence eSanté, dont le dépliant « Le Dossier de Soins Partagé (DSP) – Découvrez l’essentiel sur votre dossier de santé électronique, personnel et sécurisé » de l’Agence eSanté.

Le résumé des prestations

  • Résumé des prestations de santé prises en charge par les assurances maladie-maternité, accident et dépendance des trois dernières années, puis chaque année en date anniversaire une année de prestations.
  • Établi par la CNS et versé annuellement au DSP à partir de la prise d’effet de la relation MR, et au plus tôt à partir du 1er juillet 2016.

Le résumé patient

  • Établi par le médecin référent et intégré au DSP dans les trois mois qui suivent la date de la prise d’effet de la relation MR (le 1er jour du mois suivant la validation de la déclaration par la CNS) sur base des informations médicales à sa disposition : dossier médical, rapports et comptes-rendus de confrères impliqués dans le suivi du patient etc.
  • Mis à disposition gratuitement du patient pour garantir la continuité des soins en cas de prise en charge par d’autres médecins.
  • Mis à jour par le médecin référent lors de chaque contact avec le patient, pour y inscrire tout nouvel élément clinique ou thérapeutique pertinent en relation avec l’état de santé du patient et utile à la coordination des soins entre professionnels de santé.

Qu’est-ce que le résumé des prestations ?

À partir de la prise d’effet de la relation MR (le 1er jour du mois suivant la validation de la déclaration par la CNS), la CNS envoie annuellement au DSP du patient un résumé des prestations prises en charge par les assurances maladie-maternité, accident et dépendance.

Qu’est-ce que le résumé patient ?

Dans les trois mois qui suivent la date de la prise d’effet de la relation MR (le 1er jour du mois suivant la validation de la déclaration par la CNS), le médecin référent intègre dans le DSP un résumé patient. À la demande du patient, le médecin référent lui explique le contenu du résumé patient et lui remet gratuitement une copie de celui-ci.

Le médecin référent doit mettre à jour le résumé patient dans le DSP lors de chaque contact avec le patient. Le médecin référent inscrit à ce moment dans le résumé patient tout nouvel élément clinique ou thérapeutique pertinent en relation avec l’état de santé du patient et utile à la coordination des soins entre professionnels de santé.

À quel moment la relation médecin référent / patient prend-elle effet ?

La relation est effective à partir du 1er jour du mois suivant la validation de la déclaration par la Caisse nationale de santé.

Dès réception de la déclaration MR, la CNS procède au contrôle du dossier. Après validation, la CNS génère un numéro de déclaration MR unique qu’elle communique par écrit - ensemble avec la date de prise d’effet de la déclaration MR - au médecin référent, au patient et, le cas échéant, au représentant légal ou à la personne dûment habilitée. L’existence de la relation médecin référent est communiquée par la Caisse nationale de santé à l’Agence eSanté.

Exemple : une déclaration validée le 10 novembre 2024 par la CNS prend effet le 1er décembre 2024.

Quelle est la durée de validité de la déclaration médecin référent ?

La relation avec le médecin référent est établie pour une durée indéterminée. La déclaration reste donc valide tant que le patient et le médecin sont d’accord pour continuer cette relation patient / médecin référent.
Dans l’une des hypothèses suivantes, le patient n’est plus lié par la déclaration médecin référent et il est libre de choisir un nouveau médecin référent :

  • si son médecin référent décède ;
  • s’il a révoqué la déclaration médecin référent.

Quelles sont les démarches nécessaires pour révoquer la relation médecin référent / patient ?

Pendant les premiers douze mois, la révocation ne peut se faire que d’un commun accord entre le médecin référent et son patient, avec un préavis de deux mois.

En cas de révocation commune, le médecin référent et le patient remplissent conjointement le formulaire « Révocation déclaration médecin référent d’un commun accord  ». Ensuite le médecin référent le renvoie dûment complété, daté et signé au service médecin référent de la Caisse nationale de santé.

Exemple : Une déclaration réceptionnée le 10 mars 2024 par la CNS et validée courant mars 2024 par la CNS prend effet le 1er avril 2024. Si le 5 mai 2024, la CNS reçoit le formulaire « Révocation déclaration médecin référent d’un commun accord » signé le 3 mai 2024, la révocation sera effective à partir du 3 juillet 2024. Une nouvelle déclaration médecin référent pourra alors être prise en compte par la CNS.

À partir de la deuxième année, la révocation peut se faire à tout moment et de façon unilatérale soit par le médecin référent, soit par le patient, avec un préavis de deux mois.

Si le médecin référent décide de mettre fin à la déclaration, il utilisera le formulaire « Révocation déclaration médecin référent par le médecin référent » qu’il enverra au patient, en mettant en copie la Caisse nationale de santé.

Si le patient est à l’origine de la révocation il utilisera le formulaire « Révocation déclaration médecin référent par la personne protégée » qu’il enverra au médecin référent, ceci, en mettant en copie la Caisse nationale de santé.

Le médecin référent devra mettre le patient en mesure de communiquer à un nouveau médecin référent toutes les données utiles à la poursuite de la mission de médecin référent.

Pour de plus amples détails voir Notice explicative « Révocation Déclaration médecin référent ».

Quand le patient peut-il désigner un nouveau médecin référent ?

Après révocation de l’ancienne déclaration médecin référent, le patient peut désigner un nouveau médecin référent. Pour faire connaître son nouveau choix (de médecin référent) à la Caisse nationale de santé, le patient doit remplir un formulaire « Déclaration médecin référent » avec le nouveau médecin référent choisi.

Note : Une nouvelle déclaration ne peut être prise en compte (par la CNS) qu’après la révocation de l’ancienne. Elle ne pourra prendre effet qu’après écoulement des délais de préavis légaux (2 mois).

Le médecin référent devra mettre le patient en mesure de communiquer à un nouveau médecin référent toutes les données utiles à la poursuite de la mission de médecin référent.

Quelle est la tarification actuelle applicable ?

MR03

Forfait pour la coordination des soins dans les cas de pathologies lourdes ou chroniques ou de soins de longue durée et pour le suivi régulier du contenu du dossier de soins partagé de la personne protégée atteinte d’au moins une pathologie chronique grave qualifiée d’affection de longue durée et dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé ainsi qu’un besoin de coordination substantiel du fait de l’intervention de multiples prestataires de soins de santé :

  1. La mise en compte de l’acte MR03 est réservée aux spécialités médicales suivantes : généraliste et pédiatre.
  2. La première mise en compte de l’acte MR03 peut être réalisée au plus tôt après six mois à compter de la prise d’effet d’une déclaration médecin référent telle que prévue par l’article 19bis du Code de la sécurité sociale.
  3. Il ne peut être mis en compte qu’une seule position MR03 par six mois.
  4. Les pathologies chroniques graves qualifiées d’affection de longue durée figurent à l’article 20 du règlement grand-ducal précité.

Ce forfait a le coefficient 24,71, le tarif actuel peut être consulté dans la nomenclature des actes et services des médecins.

La facturation du nouvel acte MR03 a donc lieu sur une base semestrielle et peut être effectuée au plus tôt après 6 mois à compter de la prise d’effet de la déclaration MR. La facturation est conditionnée par la présentation d’une « Attestation de mise à jour du résumé patient par la personne protégée ». Le MR notifie, dans les meilleurs délais, l’attestation à la CNS. Cette attestation ne sera plus nécessaire dès que le résumé patient sera intégré dans le DSP.

Quelles sont les pathologies chroniques graves justifiant la mise en compte du tarif MR03 ?

Les affections de longue durée, reprises dans à l’annexe 1 de l’annexe V de la convention entre la CNS et l’AMMD, peuvent donner lieu à la mise en compte de la position MR03.

Pour en savoir plus sur les pathologies chroniques

Où peuvent être trouvés la législation et les documents concernant le médecin référent?

Vous pouvez accéder aux liens vers la législation concernant le médecin référent sous Pour en savoir plus.

Les différents formulaires relatifs au médecin référent sont disponibles sous Focus sur les formulaires, les notices explicatives sous Pour en savoir plus.

Si j'ai des patients en incapacité de travail prolongée et que je pense qu'une reprise progressive du travail pourrait, d'un point de vue thérapeutique, améliorer leur état de santé ou favoriser leur guérison, je peux leur proposer la reprise progressive du travail pour raisons thérapeutiques (RPTRT).

La reprise progressive remplace depuis 2019 l’ancien mi-temps thérapeutique.

Cette mesure permet au patient en incapacité de travail de reprendre progressivement son travail pendant sa phase de guérison, notamment après une longue période de maladie.

L’objectif est de permettre une réinsertion en douceur et à son propre rythme dans le travail quotidien et de contribuer ainsi de manière déterminante à l'amélioration de l'état de santé du patient.

En tant que médecin traitant, vous connaissez la situation de vos patients et pouvez initier la démarche pour une reprise progressive.

 

Comment se fait la demande - qui s'occupe de quoi ?

1. Consultation médicale

En tant que médecin traitant, je peux introduire la demande de reprise progressive si j'estime qu'une telle reprise peut avoir un effet positif sur la guérison de mon patient. Après en avoir discuté avec mon patient, je peux remplir ensemble le formulaire standard « Demande de reprise progressive du travail pour raisons thérapeutiques » disponible sous Focus sur les formulaires.

Conditions :

  • Mon patient doit être en incapacité de travail au moment de la demande à la CNS.
  • Mon patient doit avoir été en incapacité de travailler pendant au moins un mois au cours des trois mois précédents la demande.

2. Accord de l'employeur

Une fois le formulaire rempli et signé par moi et mon patient, ce dernier doit demander l'accord auprès de son employeur.

L'employeur donne son accord en signant le formulaire.

3. Envoi de la demande à la CNS pour accord

Une fois le formulaire rempli et signé par moi-même, mon patient et l'employeur, la demande d'accord peut être envoyée par le patient par courrier à la CNS (sans timbre à partir du Luxembourg) :

Caisse nationale de santé
Indemnités pécuniaires
L-2980 Luxembourg

Avant que le patient ne puisse débuter la reprise progressive, il doit avoir reçu l'autorisation préalable de la CNS, sur avis favorable du Contrôle médical de la sécurité sociale. La CNS communique la décision par écrit au patient et à l'employeur dans les meilleurs délais.

Si l’une des trois parties refuse la demande, la demande de reprise progressive n’est pas recevable.

Un certificat médical doit-il être établi pendant la mesure en plus du formulaire standard ?

Oui, pendant toute la durée de la mesure de reprise du travail, un certificat médical d'incapacité de travail à temps plein doit être fourni et le patient est considéré comme incapable de travailler du point de vue du droit du travail.

Il n'est pas nécessaire d'établir un nouveau certificat si mon patient ne peut pas travailler pendant la mesure.

Cependant, toute interruption de l'incapacité de travail met fin à la mesure, comme un congé légal ou une reprise anticipée du travail à temps plein (100% du temps de travail normal selon le contrat de travail).

Quel pourcentage mon patient peut-il ou doit-il aller travailler pendant la mesure ?

La mesure ne prévoit pas de taux fixes. Mon patient peut donc adapter progressivement sa reprise du travail à son état de santé afin de favoriser une amélioration. C’est au patient de décider en fonction de ses besoins de combien d’heures il lui sera possible de travailler et d’en discuter avec son employeur. Dès que le patient peut reprendre à temps plein (selon son contrat de travail), cela met fin à la mesure.

Les règles de sortie en cas d'incapacité de travail s'appliquent-elles pendant la mesure ?

Non, le régime de sortie des malades ne s'applique pas pendant la mesure.

Une autorisation préalable de la CNS pour un transfert à l'étranger est obligatoire dans les situations suivantes :

  • le patient doit séjourner prévisiblement pour des soins programmés pendant au moins une nuit dans un établissement hospitalier à l’étranger,
  • le patient doit recourir pendant son séjour à des infrastructures hautement spécialisées et coûteuses - tels que les centres de compétence nationaux, les services nationaux et les établissements spécialisés de rééducation, de convalescence et de cures thermales,
  • le patient doit recourir à des équipements médicaux et appareils hautement spécialisés et coûteux déterminés au plan hospitalier national.

Dans ces cas de figure je remplis une demande d’autorisation préalable de transfert à l’étranger pour mon patient.

Toute autorisation est à demander à la CNS bien avant le début du traitement programmé. Ceci se fait à l'aide du formulaire type "Demande d'autorisation préalable d'un transfert à l'étranger" qui est à remplir par vous.

La demande est à compléter conformément aux dispositions de l'article 27 des statuts de la CNS. Ainsi, il est e. a. essentiel que j'indique le code CIM10 (ICD10) que je peux rechercher sous ce lien.

La demande peut ensuite être introduite auprès de la CNS par courrier postal, par fax ou par email. Plus d'informations sur notre page Assuré Soins programmés à l'étranger.

Pour un traitement efficace de la demande d'autorisation préalable d'un transfert à l'étranger, il est important :

  • que les demandes correspondantes soient transmises dans les délais appropriés à la CNS. La demande et l’accord y relatif de la CNS doivent être établis préalablement au début du traitement visé par le transfert à l’étranger;
  • que le moyen de transport nécessité pour le transfert à l’étranger soit dûment indiqué sur le formulaire standard de la demande.

À partir du 1er août 2019, les termes "ordonnance" ou "prescription médicale" ne sont plus applicables à une demande d'examen d'imagerie, puisque la décision de l'exposition relève de la responsabilité du médecin réalisateur, qui doit notamment ordonner l'exposition lorsqu'il considère qu'elle est justifiée, sinon la modifier ou la refuser.

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